Pourquoi ce vaccin laissait-il une cicatrice si particulière ?
Contrairement aux vaccins d’aujourd’hui, le vaccin contre la variole était administré selon une méthode bien spécifique. Pas une simple injection : on utilisait une aiguille bifurquée (oui, une aiguille à deux pointes !) pour effectuer plusieurs petites piqûres superficielles dans la peau.
Une fois le vaccin administré, une réaction locale se déclenchait. Une petite bosse apparaissait, se transformait en cloque, puis en croûte. Une fois cette croûte tombée, elle laissait cette cicatrice si reconnaissable. Un peu comme un mini cratère, souvenir d’une guerre remportée contre un adversaire redoutable.






