Chaque jour sans chaleur ni contact peut rendre le cœur plus méfiant. Certaines femmes se replient sur elles-mêmes pour se protéger, jusqu’au jour où les murs leur semblent infranchissables.
Le corps n’oublie rien.
Même lors de longues périodes de solitude, le corps conserve la mémoire du toucher. Le manque d’affection peut se manifester par de la tension, de l’agitation ou de la fatigue – non pas par faiblesse, mais parce que le besoin de proximité est profondément humain.
Le stress s’installe là où le confort fait défaut.
Les moments de tendresse libèrent des hormones apaisantes. Sans eux, le stress trouve un chemin plus facile et le sommeil peut devenir agité. Ce n’est pas de la fragilité, c’est de la biologie.
On trouve des substituts, mais rien ne remplace jamais la chaleur de l’intimité partagée.
Le travail, les loisirs, les livres, le sport et les amitiés comblent en partie ce vide. Ils nourrissent l’âme, certes, mais ils ne peuvent remplacer pleinement la chaleur de l’intimité partagée.
L’estime de soi peut vaciller dans le silence.
Lorsque l’affection est absente trop longtemps, le doute peut s’insinuer : suis-je encore digne d’être aimée ? Mais ce vide ne dit rien de notre valeur ; il reflète les circonstances, non nos qualités intrinsèques.
Nous nous adaptons… pourtant, une part de nous reste insatisfaite.
Le cœur humain apprend à se débrouiller, à trouver un sens ailleurs. Mais vivre trop longtemps sans tendresse, c’est comme respirer seulement la moitié de l’air : on survit, mais on ne se sent pas vraiment vivant.
La véritable intimité est bien plus que le toucher.
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