Côté banque, l’ouverture d’un compte bancaire expatrié est vivement recommandée pour faciliter le transfert d’argent international (via Wise ou Revolut) et éviter les frais de 220 Bahts (6 €) à chaque retrait au distributeur.
Préparer l’avenir : Investir pour ne pas dépendre du Baht (5/5)
Vivre avec une pension modeste en Thaïlande vous expose au risque de change. Si l’Euro chute face au Baht (la monnaie thaïlandaise est très volatile), votre pouvoir d’achat s’effondre. C’est pourquoi il est crucial de se constituer un complément de retraite en devise forte.
Avant de partir, demandez des conseils d’investissement pour la retraite à un gestionnaire.
Est-il préférable de conserver votre immobilier en France ou de réaliser un investissement immobilier à l’étranger ? (Attention, en Thaïlande, vous ne pouvez acheter que des appartements en “Freehold”, jamais de terrain en nom propre).
Existe-t-il un placement sécurisé pour la retraite, comme une assurance vie pour expatrié, qui vous garantisse des revenus réguliers ?
Le calcul de la pension de retraite ne doit pas se faire à l’instant T, mais sur une projection de 15 ans.
Conclusion : Le nouvel eldorado thaïlandais se mérite
Oui, la Thaïlande est bien le pays où vivre avec 600 euros par mois est une réalité concrète, loin devant le Vietnam ou Bali qui manquent parfois d’infrastructures médicales de pointe. C’est une opportunité fantastique pour une expatriation francophone au soleil.
Mais ne vous y trompez pas : pour vivre sereinement, le budget réel de sécurité (incluant santé et visas) tourne plutôt autour de 1 200 € pour une personne seule.
Partir en retraite à l’étranger ne s’improvise pas. Pour que le rêve dure, il faut sécuriser trois piliers : une couverture santé solide (via une assurance internationale senior), une stratégie fiscale claire pour savoir comment réduire ses impôts en s’expatriant, et une réserve d’épargne pour satisfaire l’immigration.






