Un risque inquiétant lié à un médicament pris par des millions…

Faut-il vraiment arrêter ce médicament ?

Cela signifie-t-il qu’il faut arrêter la prise de ce type de médicament ? Pas si sûr. En effet, le Dr Eivind Ness-Jensen, premier auteur de l’étude et chercheur à l’université norvégienne de science et technologie, nuance ses propres conclusions. Il explique : « L’incidence des NEN gastriques est très faible et le risque absolu de développer de telles tumeurs reste faible, même chez les consommateurs d’IPP. Ces résultats ne doivent donc pas remettre en cause l’utilisation des IPP chez les patients dont l’indication est appropriée. »

Autrement dit, rien ne sert de céder à la panique. Dans tous les cas, si vous suivez ce genre de traitement, le mieux reste d’en discuter avec votre médecin traitant et surtout de ne jamais prendre de décision seul(e).