Un été, alors que j’aidais une dame âgée à descendre d’un train, j’ai remarqué la même cicatrice sur son bras. Exactement au même endroit. Instantanément, mon esprit a été ramené à l’image de ma mère, à ce petit cercle intrigant. Et là, impossible de m’empêcher d’y repenser : pourquoi tant de femmes – et d’hommes – d’une certaine génération portent-ils cette même marque ? La réponse m’attendait au bout du fil, dans la voix rieuse de ma mère : « Je te l’ai déjà dit cent fois, c’est le vaccin contre la variole ! »
Le vaccin contre la variole : une époque révolue, une trace indélébile







