Le lendemain, j’ai quitté le travail plus tôt. Je l’ai attendu à la sortie du lycée, garée à une distance suffisante pour ne pas me faire remarquer.
Il ne rentrait pas directement à la maison, comme il me le disait. Il marchait vite, d’un pas déterminé, dans une direction opposée à la nôtre.
Je l’ai suivi discrètement pendant plus de vingt minutes, jusqu’à ce qu’il s’arrête devant une petite maison modeste, dans un quartier calme à l’autre bout de la ville.
Il a frappé doucement, puis est entré comme s’il en avait l’habitude.
Mon cœur battait à tout rompre.
Je me suis approchée d’une des fenêtres, le souffle court. Et ce que j’ai vu… m’a coupé le souffle.






