Jusqu’au jour où un homme est venu me voir : Petar Andreev, 63 ans. Ancien entraîneur de basket, retraité souriant, armé d’un iPhone et d’un podomètre.
— Chaque jour, je fais dix mille pas. Sans interruption. Je marche vite. Parfois, je fais même du jogging. « Mais mon ventre ne fait que grossir, mon dos est voûté, j’ai mal au bas du dos et j’ai de moins en moins de force », se plaignait-il.
J’y ai réfléchi. Et je me suis souvenu d’une phrase d’une vieille interview de l’académicien Sarychev, que j’ai conservée dans mes favoris :
« Marcher, c’est comme se brosser les dents. C’est utile et nécessaire, mais cela ne remplace ni la force, ni la mobilité, ni la santé des articulations.»
Puis j’ai compris : il était temps d’approfondir la question.
Pourquoi marcher seul après 50 ans ne suffit plus ?
Oui, marcher est bon pour la santé. C’est un fait.
Mais :
– les articulations sont surchargées par le surpoids, au lieu de se renforcer ;
– la souplesse ne se développe pas, la posture ne s’améliore pas ;
– le pouls est faible, le cœur ne s’entraîne presque pas ;
– des changements liés à l’âge persistent.






